Aujourd’hui la Direction considère que le nouveau parcours social concernant la cession de RBWM est terminé.
Pourtant pour FO de nombreux sujets restent en suspens et il est à ce jour impossible pour les élus de rendre un avis éclairé sur ce projet.
La hausse des taux engendre une dévaluation de nos créances clients.
Pour comprendre : au 31décembre 2022 la juste valeur des prêts et créances clients était évaluée à 19,6 Mds€, soit 1,8 Md€ de baisse par rapport à l’encours réel de 21,4 Mds€ . Et depuis le 21/12/22 les taux ont continué d’augmenter.
Au jour de la consultation, la Direction ne sait toujours pas nous fournir :
Or, si l’opération de cession se réalise, cette évaluation aura une conséquence sur les besoins en fonds propres du repreneur. Et c’est le motif principal qui a stoppé le processus de cession et relancé les négociations entre Cerberus et HBCE.
Nous n’avons donc, à ce jour, aucune vision sur les évaluations de ces portefeuilles de crédits et les conséquences pour l’entité cédée et HBCE.
De la même manière, nous n’avons pas non plus, à ce jour, de visibilité sur l’impact financier du nouvel accord à court et moyen terme sur HBCE :
Sur le plan de l’organisation de la gestion des crédits conservés par HBCE :
Les questions en suspens sont nombreuses, comme en témoigne la déclaration des élus du CSE en PJ :
A ce jour, la Direction nous consulte sur un projet qui reste avec de trop nombreuses inconnues, dont l’organisation n’est pas encore définie, alors qu’elle a programmé ce transfert dans 4 mois à peine…
Si HBCE n’est pas en mesure de répondre à nos questions, ni de nous fournir les détails de l’organisation à mettre en place, comment pourrait-elle être en mesure de nous céder sans risque opérationnel le 31 décembre 2023 ?
L’huile de coude des salariés, en sous-effectif, a ses limites !
Pour mémoire, nous avons exercé un droit d’alerte sur ce projet de cession. Chose assez inédite, la Direction a contesté ce droit d’alerte.
Le tribunal tranchera sur le bien-fondé de la procédure le 20 septembre.
A suivre…
Nous sommes là pour vous accompagner. Vous pouvez nous joindre par téléphone, par e-mail ou encore via nos réseaux sociaux.
ce n’est pas réjouissant tout ça, on vend du rêve aux salariés, mais nous ne savons rien de l’objectif du repreneur et de sa stratégie, on sait que c’est pour faire uniquement du profit et peu importe la casse sociale qui se prépare à court terme
on ne soucie en aucun cas de l’impact pour les collaborateurs du réseau en 1ere ligne qui vont subir le mécontentement et l’incompréhension des clients aprés la bascule si elle a bien lieu le 31/12 , ces propos n’engagent que moi