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INFO SANTÉ OCTOBRE 2025

30 septembre 2025

L’équipe FO  toujours soucieux de vous et de votre santé au travail, vous propose ce mois-ci notre thème ”Santé mentale au travail ”

Et si on arrêtait de tout encaisser ?

Chaque année, le 10 octobre marque la Journée mondiale de la santé mentale. L’occasion de rappeler que cette question ne se résume pas à un slogan, mais touche concrètement la vie de millions de salarié·es.

En entreprise, et particulièrement dans le secteur bancaire, la charge mentale et les risques psychosociaux (RPS) ne cessent d’augmenter. Pression sur les résultats, réorganisations successives, objectifs en hausse alors que les effectifs diminuent : ce cocktail pèse lourdement sur la santé de toutes et tous.

En ce mois d’octobre, FO HSBC souhaite remettre ce sujet au centre du débat : la santé mentale au travail n’est pas une option, c’est un droit.

Qu’entend-on par “santé mentale au travail” ?

La santé mentale au travail ne se limite pas à l’absence de maladie. Elle recouvre l’ensemble des éléments qui permettent à une personne de travailler dans des conditions saines, équilibrées et soutenables.

Parmi les signaux d’alerte les plus fréquents, on retrouve :

  • Une fatigue nerveuse constante, souvent plus intense que la fatigue physique.
  • Une surcharge cognitive : trop de mails, trop de tâches simultanées, trop d’urgences contradictoires.
  • Une difficulté à se concentrer ou à décrocher en dehors des heures de travail.

Des injonctions contradictoires (être disponible mais respecter le droit à la déconnexion, atteindre des objectifs irréalistes avec des moyens réduits, etc.).

Selon le Baromètre Malakoff Humanis 2024, près d’un salarié sur deux se dit fatigué nerveusement en fin de journée. Le phénomène n’est pas marginal : c’est une réalité de masse.

Pourquoi agir collectivement ?

Trop souvent, la santé mentale est présentée comme une affaire individuelle : “apprends à gérer ton stress”, “fais du yoga”, “pense positif”.

Or, si ces pratiques peuvent aider, elles ne suffisent pas à compenser des conditions de travail pathogènes.

La santé mentale dépend aussi – et surtout – de l’organisation du travail :

  • Des objectifs inatteignables créent du stress chronique.
  • Des réorganisations permanentes déstabilisent les collectifs.
  • Un management par la pression génère anxiété et isolement.
  • La surcharge numérique (mails, Teams, alertes constantes) empêche la concentration et grignote la vie privée.

En clair : ce n’est pas aux salarié·es de s’adapter à un système toxique, mais au travail de s’adapter aux êtres humains.

Le contexte spécifique à HSBC

Chez HSBC, ces dernières années, nous avons connu :

  • Des plans sociaux à répétition (PSE, réorganisations internes).
  • Des changements d’outils et de process sans réelle stabilisation.
  • Un calendrier d’évaluations avancé qui renforce la pression dès l’automne.

Une limitation du télétravail à 3 jours maximum par semaine, alors même que les réunions virtuelles explosent.

Tout cela accentue la charge mentale des équipes, avec un sentiment croissant de ne jamais en faire assez.

Ce que revendique FO HSBC

Face à ce constat, FO HSBC formule des demandes claires et concrètes :

  • De vraies pauses dans la journée, protégées et respectées.
  • Un droit à la déconnexion réel : pas seulement écrit dans une charte, mais appliqué par les managers.
  • Des évaluations de risques psychosociaux (RPS) systématiques lors de chaque réorganisation ou nouveau projet.
  • Des objectifs clairs, réalistes et atteignables, fixés en tenant compte des effectifs et des moyens disponibles.
  • Une parole libérée : que chacun·(e) puisse signaler une surcharge ou un malaise sans crainte de sanction.

Ces revendications ne sont pas des “plus”, mais des conditions minimales pour travailler durablement sans mettre sa santé en péril.

Quelques conseils pratiques pour toutes et tous

Bien sûr, chacun peut aussi agir à son échelle pour se protéger :

  • Faire de vraies coupures sans écran au cours de ta journée (pause café, marche rapide, respiration).
  • Ne pas culpabiliser de dire non quand la charge devient irréaliste.
  • Définir des limites claires (par exemple : couper les notifications après une certaine heure).
  • N’hésitez pas à en parler : représentants du personnel, médecin du travail, collègues de confiance.

Rappellez-vous: préserver votre santé n’est pas un signe de faiblesse, mais une responsabilité envers soi-même et son entourage.

En conclusion

La santé mentale au travail n’est pas une affaire individuelle à gérer seul·e dans son coin. C’est une responsabilité collective et organisationnelle.

Chez HSBC comme ailleurs, nous avons toutes et tous le droit de travailler sans sacrifier notre équilibre, notre sérénité et notre santé.

En ce mois d’octobre, FO HSBC réaffirme son engagement :

👉 Porter la voix des salarié·es.

👉 Dénoncer les organisations pathogènes.

👉 Revendiquer un cadre de travail soutenable.

Parce que la santé mentale au travail n’est pas un luxe, c’est un droit !

N’oubliez pas de prendre soin de vous et de ceux qui vous entourent !

 

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